YVES FERRY, COMÉDIEN
FRÉDÉRIQUE SONNET, MUSICIENNE (FLÛTE TRAVERSIÈRE, VOIX)
Journées Paul Valéry, Sète 27 septembre 2020 / Photos Gilles Hutchinson
ADRIEN CAVALLARO
Journées Paul Valéry, Sète 27 septembre 2020 / Photos Gilles Hutchinson
On a coutume de voir en Valéry un tenant strict, virtuose, d’une perfection métrique héritée de Mallarmé. Valéry s’est pourtant aussi intéressé, en particulier dans sa jeunesse, à tout un pan de la poésie moderne, en prose, dont Rimbaud fut à ses yeux le meilleur représentant. Cet intérêt s’est cristallisé dans un certain nombre de tentatives en prose, réunies bien après sa mort dans Une chambre conjecturale, ou demeurées éparses. Nous nous proposons d’explorer ce pan de la poésie valéryenne, notamment dans le rapport qu’il tisse avec ses contemporains.
LAURENT GRISON, POÈTE
FRÉDÉRIQUE SONNET, MUSICIENNE (FLÛTE TRAVERSIÈRE, VOIX)
Journées Paul Valéry, Sète 27 septembre 2020 / Photos Gilles Hutchinson
MUSIQUE DU XIXE SIÈCLE ET POÉSIES DE PAUL VALÉRY
PAR LES PROFESSEURS DU CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT INTERCOMMUNAL DE SÈTE AGGLOPÔLE MÉDITERRANÉE ET PATRICK VENDRIN, COMÉDIEN
Journées Paul Valéry, Sète 26 septembre 2020 / Photos Gilles Hutchinson
Journées Paul Valéry, Sète 26 septembre 2020 / Photos Gilles Hutchinson
DANIEL MAXIMIN, POÈTE
DELPHINE CHOMEL, MUSICIENNE (VOIX, VIOLON)
Journées Paul Valéry, Sète 26 septembre 2020 / Photos Gilles Hutchinson
JEAN-LOUIS CIANNI
1920-2020 : cent ans après sa première édition, le poème étonne, charme et questionne encore… C’est sans doute parce que, au-delà de sa beauté et de son parti-pris formaliste, il invite à une méditation sur la condition humaine. Jean-Louis Cianni nous invite à suivre les enjeux et les mouvements d’un poème-méditation décisif pour la carrière et l’existence de Valéry.
Journées Paul Valéry, Sète 26 septembre 2020 / Photos Gilles Hutchinson
JACQUES ANCET, POÈTE
DELPHINE CHOMEL, MUSICIENNE (VOIX, VIOLON)
Journées Paul Valéry, Sète 26 septembre 2020 / Photos Gilles Hutchinson
ROULA SAFAR, MEZZO SOPRANO
JULIEN GUILL, COMÉDIEN
Journées Paul Valéry, Sète 25 septembre 2020 / Photos Gilles Hutchinson
Paul Valéry devait préciser que Le Cimetière marin, ce poème à la forme si singulière, composé de strophes de six vers décasyllabiques, était une méditation sur son « moi ». Les thèmes de sa vie affective et intellectuelle liés à son adolescence, à la mer et à la lumière d’un lieu situé sur les bords de la Méditerranée, se sont imposés à lui. Il devait également ajouter : « Tout ceci menait à la mort et touchait à la pensée pure (le vers choisi de dix syllabes a quelque chose de dantesque) ». A l’occasion du centième anniversaire de la publication du Cimetière marin, Roula Safar, mezzo-soprano, en s’accompagnant de sa guitare et de ses percussions, livre le poème dans sa totalité, en duo avec le comédien Julien Guill. Vers chantés et dits entremêlés, sur une musique qu’elle a composée.
CHRISTIAN DOUMET
Journées Paul Valéry, Sète 25 septembre 2020 / Photos Gilles Hutchinson
« Le non-comprendre fut mon aiguillon » écrit Valéry à la fin de sa vie. Je tenterai de suivre, à travers quelques textes, extraits notamment des Cahiers, la pensée du ne pas-comprendre, son statut, sa signification et ses fonctions dans l’entreprise de Valéry. Passant par la relation à autrui, elle touche à la compréhension intersubjective et rejoint ainsi quelques-unes des grandes interrogations politiques de l’après-guerre, en particulier celle d’Hannah Arendt, quant à la fonction salutaire d’une certaine « inintelligence » des choses.